La SODEC protège et met en valeur un parc immobilier patrimonial de 32 immeubles : 26 à Place-Royale dans le Vieux-Québec, cinq lieux d’interprétation en région et un site à Montréal.
Direction du patrimoine immobilier
418 643-2581
Vous cherchez un logement ou un local commercial à la Place-Royale, nous vous invitons à communiquer vos besoins au responsable de la location des espaces locatifs de la Direction du patrimoine immobilier de la SODEC :
Philippe Leblond
Conseiller en gestion immobilière
Direction du patrimoine immobilier
SODEC
philippe.leblond@sodec.gouv.qc.ca
418 643-2581, poste 60230
Cliquez ici pour agrandir le plan du parc immobilier de la SODEC à Place-Royale.
Consultez le site Internet de la Place-Royale pour connaître son offre commerciale et touristique : www.placeroyale.ca
Découvrez tous les immeubles et sites patrimoniaux classés déclarés du Québec : https://cpcq.gouv.qc.ca/carte/
Maison Barbel
Cette maison a été restaurée à l’emplacement de la maison construite en 1754-1755 par Marie-Anne Barbel, veuve de Louis Fornel. Marie-Anne Barbel était reconnue dans la région de Québec comme une femme d’affaires avertie.
En savoir plus :
Maison Louis et Gervais-Beaudoin
L’actuelle maison Louis Beaudoin semble avoir été construite en 1764 et 1766 par Peter Stuart et Louis Lizot, à partir des vieux murs d’une maison bâtie en 1710 par Louis Beaudoin. Cette maison avait été précédée par deux autres construites en 1667 et en 1710. Tous les rapports historiques datent la construction de la maison Gervais Beaudoin en 1734-1735. La conquête aurait endommagé considérablement cette maison, même à l’intérieur.
En savoir plus :
Maisons Bruneau-Rageot-Drapeau
Les trois corps de bâtiment ont été lourdement endommagés lors des bombardements de 1759 et peu de vestiges ont été découverts. Gilles Rageot était notaire et greffier de la juridiction seigneuriale de la Ville de Québec dans la seconde moitié du 17e siècle.
En savoir plus :
Maison Joseph-Canac dit Marquis
À partir de 1620, une redoute se dressait à cet endroit pour protéger l’Habitation de Champlain. Une première maison apparaît en 1679. À ce moment, c’est un sentier qui relie la maison à la rue Sous-le-Fort. Par la suite, la maison est reconstruite, mais gravement endommagée lors du siège de Québec de 1759. Le nom actuel de la maison provient de son propriétaire en 1768, Joseph Canac dit Marquis, qui reconstruisit la maison. C’est vers 1867 qu’un agrandissement est fait sur le pic rocheux, à l’est, pour donner à la maison sa forme actuelle.
En savoir plus :
Maison Chavigny-Gosselin
La maison actuelle a été bâtie sur les fondations de pierre mises à jour lors des fouilles archéologiques effectuées en 1973. Gabriel Gosselin a construit une première maison de pierres, la maison Chavigny, en 1676. En 1683, l’architecte Claude Baillif a dessiné une seconde maison, la maison Gosselin, qui a été construite par le maçon Jean Le Rouge. Les Ursulines ont été propriétaires de cette maison entre 1849 et 1901.
En savoir plus :
Maison Domptail
En 1655, une concession a été accordée à Toussaint Toupin pour cette maison. Probablement brûlée lors de l’incendie de la basse-ville en 1682, la maison a été reconstruite par la suite. C’est le propriétaire suivant qui a laissé son nom à la maison : Hubert-Joseph La Croix, chirurgien et Anne-Madeleine Dontaille. On retrouve également pour cette dernière le nom de Madeleine Domptail. La maison aurait été gravement endommagée lors du siège de Québec en 1759, comme le laisse croire une gravure de Richard Short, officier de l’armée britannique. Au fond de la cour de cette propriété se trouvait l’ancien sentier qui menait à la côte de la Montagne.
En savoir plus :
Maisons Dumont-Le Picart
La maison Dumont a été restaurée selon la description tirée de l’inventaire des biens produit au décès de Eustache Lambert Dumont. Ce dernier l’a fait construire en 1689, un an après l’église, en faisant appel à l’architecte Claude Baillif. Auparavant, la maison a appartenu à l’intendant Talon. Quant à la maison Le Picart, elle a été restaurée en se référant à une construction de 1763 par Jean Mayer. Auparavant deux corps de bâtiment occupaient cet emplacement. L’un des deux propriétaires était Jean Le Picart. Mort en 1700, il était devenu l’un des principaux marchands de Québec.
En savoir plus :
Maison Duroy-Leduc
La restauration de la maison Duroy reproduit le volume original de 1725. À l’origine, elle appartenait à Pierre Duroy, boucher, et à sa femme, Marguerite Levasseur. La maison Leduc a été elle aussi construite en 1725 et son propriétaire, Guillaume Leduc, était également boucher. La forme trapézoïde de son toit est peu commune.
En savoir plus :
Maison Louis-Fornel
Second propriétaire du lot, Jean-Louis Fornel a fait agrandir la maison en 1724 et a construit deux voûtes sous Place-Royale une dizaine d’années après. Jean-Louis Fornel avait une activité commerciale soutenue, notamment avec la pêche au Labrador. Avec la restauration de cette maison en 1964, le gouvernement du Québec amorçait le vaste chantier de restauration de Place-Royale.
En savoir plus :
Maison Hunt-Labbé
La maison Hunt a été reconstruite en 1854, après la Conquête, pour Joseph Bourbeau dit Carignan à partir des vestiges demeurés sur place. La maison a été restaurée dans le cadre du projet de Place-Royale. La maison Labbé a elle aussi été reconstruite après la Conquête à partir des vestiges demeurés sur place pour le marchand Jean-Baptiste Charpentier. La maison a subi des travaux importants en 1811 pour Louis Labbé. La maison a été restaurée dans le cadre du projet de Place-Royale.
En savoir plus :
Maison La Gorgendière
La maison La Gorgendière est située juste à l’est du site de la seconde habitation de Champlain. Cette maison chevauche une partie de la cour de l’habitation, connue aussi sous le nom de magasin du Roi, de même qu’une partie de son système défensif. Une première construction aurait été érigée en 1687. En 1721, lors de la vente à Joseph Fleury de La Gorgendière, la maison de colombage est entièrement pourrie et tombe en ruine. Le nouveau propriétaire la fait démolir et en 1722 fait construire une maison en maçonnerie qui occupe tout le terrain. La maison La Gorgendière devient la propriété du gouvernement du Québec en 1966 et est restaurée en 1991.
En savoir plus :
Maison L’Archevêque
À l’angle de la rue Sous-le-Fort, de l’escalier du Casse-Cou et de la côte de la Montagne, plusieurs constructions se sont succédé depuis le 17e siècle sur les deux lots de cet emplacement. Au 19e siècle, l’emplacement comporte une maison en pierre de trois étages et demi avec un toit en bardeaux. La construction de l’école Notre-Dame-des-Victoires, au 20e siècle, entraîne sa démolition. Le mur de pierre à l’angle de l’escalier du Casse-Cou et l’emplacement de l’école sont classés monuments historiques en 1962.
En savoir plus :
Maisons Leber-Charest-Saint-Amant
La maison Leber a été construite par le marchand Jacques Leber en 1685-1686. La maison Charest a été construite pour Joseph Charest en 1757-1758. La maison Saint-Amand a été bâtie en 1665. Elle a été incendiée en 1682 et rebâtie en 1684. Le rez-de-chaussée se composait de murailles de pierre et les étages de pans de bois en colombage. Ces maisons ont été détruites en 1759 lors du siège de Québec. Elles ont été reconstruites en 1972-1973 par le ministère des Affaires culturelles en tenant compte des documents historiques et des vestiges trouvés lors des fouilles archéologiques.
En savoir plus :
Maison Maheu-Couillard
Cet emplacement a été concédé en 1655 à René Maheu qui y fit construire une maison en bois qui fut détruite par l’incendie de 1682. En 1683, une maison en pierre est érigée à cet emplacement. Sur un dessin de Robert de Villeneuve, ingénieur du Roy, daté de 1685, on voit la maison, voisine de droite d’une place vacante marquée « place à bâtir ». Cette maison a été restaurée selon les documents d’archives en 1973 par le ministère des Affaires culturelles.
En savoir plus :
Maison Milot
Jusqu’en 1687, l’histoire de cette propriété se confond avec celle de sa voisine, la maison Dumont. L’intendant Jean Talon a été propriétaire du terrain de 1667 à 1687. En 1691, Jean Milot, marchand, érige une maison sur cet emplacement. Cette maison possède une cave voûtée en pierre. Sa restauration offre un exemple typique d’une maison urbaine de Québec à la fin du 17esiècle.
En savoir plus :
Maisons Morin-Quessy-Grenon
La première concession sur l’emplacement de la maison Morin date de 1657. Henry Morin a été le quatrième à y construire une maison en 1754 ; il a été précédé par Gabriel Gosselin en 1657, Pierre Duquet, notaire, en 1683 et Pierre Du Roy en 1705. De l’ancienne maison construite sur l’emplacement de la maison Quessy par Armand Quessy vers 1775, il ne restait deux siècles plus tard que les fondations mises à jour par les archéologues. La petite maison Grenon a été construite vers 1761 par un maître charpentier nommé Charles Grenon, « au bout d’une ruette qui sort de la rue Sous-le-Fort et conduit à la grève du Cul de Sac. » De bonnes descriptions dans les documents d’archives ont permis la reconstruction de ces maisons par le ministère des Affaires culturelles.
En savoir plus :
Maison Paradis
La chronologie d’occupation de cet emplacement nous apprend que les Jésuites font construire entre 1637 et 1640 une cave ou un cellier faisant office de magasin. En 1655, une concession des terrains est faite aux Jésuites. En 1667-1668, le Papier terrier de la Compagnie des Indes occidentales fait état d’un magasin, d’une maison et d’un fournil construits à cet endroit. La maison est détruite par le grand incendie de 1682. En 1761, au lendemain du siège de Québec, Joseph Paradis, marchand français acquiert l’emplacement. La maison a subi plusieurs transformations jusqu’à sa restauration par la Société générale des industries culturelles (SOGIC) en 1991.
En savoir plus :
Maison Robert-Paré
La famille Paré est une famille souche de Place-Royale. Leur ancêtre, Robert Paré, a construit à cet emplacement sa première habitation vers 1653. La façade du bâtiment sur Côte de la Montagne est de style château. Elle est l’œuvre de l’architecte Joseph-Ferdinand Peachy.
En savoir plus :
Maison Parent
La maison Parent a été restaurée en tenant compte des vestiges trouvés lors des travaux préliminaires à cette restauration. Occupée par Louis Parent, négociant et armateur en 1761.
En savoir plus :
Maisons Jean-Renaud/des Jésuites
En 1768, le marchand Jean Renaud fait entreprendre la reconstruction d’une maison à cet emplacement, la maison précédente ayant lourdement été endommagée lors de la Conquête. Il réutilise les structures restées debout pour édifier la maison Jean-Renaud, bâtiment en pierre de trois étages et demi, coiffé d’un toit à deux versants droits et flanqué de murs coupe-feu mitoyens. Originairement propriété des pères Jésuites (1683), l’emplacement (de la maison des Jésuites) est vendu à Charles Guillemin en 1713. La restauration, effectuée durant les années 1970, a reproduit l’aspect du bâtiment de la fin du régime français.
En savoir plus :
Maisons Smith et Hazeur
La maison Smith a été restaurée et reconstruite en 1998-1999 par suite d’un concours national d’idées en architecture. Le concours a été remporté par les architectes Gauthier, Guité, Daoust, Lestage et les historiens de l’art Noppen, Morrisset en 1997. La seconde maison construite sur le site par François Hazeur en 1684 et 1685 était la plus belle maison de Québec selon l’intendant Champigny. Le lot sur lequel est construite la maison Smith a déjà été la propriété de François Hazeur en 1686. Un siècle plus tard, Charles Smith en est devenu propriétaire. La fonction commerciale du rez-de-chaussée existe depuis 1866. La devanture a été dessinée par l’architecte Joseph Ferdinand Peachy.
En savoir plus :
Maison Soumande
Site occupé par le marchand et capitaine de navire Pierre Soumande Sieur De Lorne en 1650. La maison Soumande est occupée depuis le 17e siècle. Le bâtiment actuel a cependant été maintes fois modifié, agrandi, surhaussé et transformé, si bien qu’il a aujourd’hui l’apparence d’un bâtiment érigé au début du 20e siècle. En 1999, sur le mur nord de la maison, a été peinte La Fresque des Québécois, une remarquable œuvre murale en trompe-l’œil qui raconte par l’image l’histoire de la capitale nationale du Québec. En 2015, La maison Soumande a été remaniée pour offrir davantage de visibilité à la boutique Métiers d’art.
En savoir plus :
Parc de La Cetière
Le parc de La Cetière est attenant à la maison Soumande sur laquelle est peinte La Fresque des Québécois. En 1999, la SODEC, propriétaire de la maison Soumande, a profité de l’occasion pour réaménager complètement le parc de La Cetière en un lieu convivial mettant en valeur, de jour comme de nuit, la fresque et les vestiges archéologiques qui s’y trouvent, grâce à une mise en lumière conçue spécialement pour le lieu.
En savoir plus :
Parc du Porche / Parc de l’UNESCO
Sur cet emplacement ont été érigées les résidences de Mathieu, Jean et Pierre Gagnon venus de Tourouvre en France vers 1635. En hommage à la mission d’éducation et de paix de l’UNESCO et pour souligner le 50e anniversaire de sa création, le gouvernement du Québec a désigné ce lieu Parc de l’UNESCO en 1995.
En savoir plus :
Batterie Royale
En 1974, des fouilles archéologiques ont permis de mettre à jour les contreforts de l’ouvrage militaire érigé en 1691, selon le devis de l’architecte Claude Baillif. On est alors à l’époque du gouverneur Louis de Buade, comte de Frontenac. C’était la quatrième génération d’une batterie construite pour défendre Québec dans le secteur. Après le traité de Paris (1763), la batterie a perdu sa fonction militaire pour devenir un quai servant au commerce. En décembre 2014, la SODEC a reçu un certificat de mérite pour les travaux de restauration de la batterie Royale qui ont su redonner un souffle de vie à ce site historique qui fait la richesse du patrimoine de la ville de Québec et où se côtoient le passé et l’avenir.
Chapelle des Cuthbert
–
Construit en 1785, il s’agit du plus ancien temple protestant au Québec.
En savoir plus :
Ancienne église de Saint-Pierre
–
L’Ancienne église de Saint-Pierre demeure le seul exemple d’architecture typique des 17e et 18e siècle du Régime français. Le site patrimonial comprend aussi un cimetière. L’Ancienne église présente également un intérêt pour sa valeur artistique.
En savoir plus :
Maison nationale des Patriotes (Maison Jean-Baptiste-Mâsse)/
Meunerie Adréus-Bonnier
Construite vers 1809 par Jean-Baptiste Mâsse, la maison a été utilisée à la fois comme résidence, auberge et magasin général. Aujourd’hui, elle abrite un centre d’interprétation. Attenante à la maison, la meunerie Adréus-Bonnier, construite en 1940, a été réhabilitée en 2017.
En savoir plus :
Phare de Pointe-des-Monts
–
Construit en 1829, il est le premier jalon d’un réseau complexe d’aide à la navigation qui s’étend des Grands-Lacs jusqu’à Terre-Neuve.
C’est le plus vieux phare de la rive nord du Saint-Laurent et le deuxième plus ancien au Québec après celui de l’île Verte. Le site patrimonial comprend également la maison du gardien, un hangar et un pigeonnier.
En savoir plus :
Parc historique de la Pointe-du-Moulin
–
Site en bordure du Lac Saint-Louis, on y retrouve un authentique moulin à vent et la maison du meunier. Le site est également doté d’un ensemble modulaire d’interprétation.
En savoir plus :
Site patrimonial de la Prison Au-Pied-du-Courant (Prison des patriotes)
La Prison Au-Pied-du-Courant est construite entre 1832 et 1836. Elle fait partie d’un ensemble comprenant la prison, le mur d’enceinte et la maison du gouverneur, construite en 1895 par le gouverneur Charles-Amédée Vallée. Le site a été modifié à plusieurs reprises par les différents propriétaires, dont la Commission des liqueurs du Québec (1921), suivi de la Société des alcools du Québec (1980) qui ont construit l’entrepôt adjacent à la prison. Depuis 2018, la SODEC a acquis le site Au-Pied-du-Courant en copropriété avec Télé-Québec (Télé-Québec, propriétaire à 61,59 % et la SODEC à 38,41 %).
En savoir plus :